J'ai lu, j'ai vu
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Commentaires
1 HAAS Catherine Le 05/10/2024
Nowhere in Africa est l'adaptation pour le grand écran du best-seller "Une enfance africaine" de Stefanie Zweig, sacré Meilleur Film étranger aux Oscars 2003.
La réalisatrice Caroline Link a souhaité par-dessus tout tourner le film au Kenya et en Afrique du Sud. "Nous voulions des acteurs et des figurants qui viennent des régions que nous montrons dans le film", explique-t-elle. " Dans le même souci d'authenticité, les cérémonies locales effectuées par les Kényans sont de véritables cérémonies. Il n'était pas question de "jouer" ces rites si propres à la culture kényane. Il faut que ces détails soient vrais parce qu'après tout, ces gens en disent beaucoup sur leur pays et donnent au film sa couleur locale et son authenticité, un effet difficile à rendre de façon artificielle. Même si cela pose des problèmes lors du tournage, ce n'est pas une raison pour sacrifier la vraisemblance."
J'ai été transportée par l'histoire et la beauté des paysages.
2 Françoise Marché-Latour Le 08/09/2024
Un chat errant et heureux de l'être qui vivait dans le parking d'un immeuble est recueilli, après un choc avec une voiture, par un locataire qui le soigne et s'en occupe pendant cinq ans. Il perd sa liberté mais gagne l'amour d'un humain. Satoru se voit un jour contraint de se séparer du chat Nana et ils entreprennent un périple chez divers amis...pour finalement se retrouver chez la tante de Satoru.
Un livre amusant pour les réflexions percutantes et très drôles du chat mais aussi émouvant sur l'amitié entre humains mais surtout sur la complicité et l'attachement entre un humain et son chat. A mettre entre les mains des nombreux amoureux des chats.
3 Françoise Marché-Latour Le 18/06/2024
Le livre commence en 2016 à Hô Chi Minh-Ville, l'ancienne Saïgon. Une famille demande un visa pour les Etats Unis dans le cadre du " dispositif d'aide au retour des Amérasiens", ces enfants de soldats américains et de mères vietnamiennes.
Nous repartons ensuite en 1969 et 1972 durant la guerre et la présence américaine, en particulier dans les maisons closes et bars fréquentés par les G.I..
Ce second livre de l'auteur raconte la détresse de ces jeunes filles attirées de la campagne vers Saïgon où on leur fait miroiter une vie facile et un éventuel départ vers les USA. C'est évidemment un leurre, pour elles d'abord et ensuite pour les enfants nés de ces relations avec les soldats, qui sont stigmatisés et dont une infime minorité pourront retrouver leur père après le départ des Américains.
Après un premier livre ( Pour que chantent les montagnes) où elle décrivait la vie des Vietnamiens pendant la présence française, l'auteur continue sa dénonciation des colonisations et occupations de l'Indochine et leurs conséquences pour les peuples asiatiques.
Un style dépouillé, de l'émotion sans pathos, un beau livre.
4 HAAS Catherine Le 19/02/2024
C'est un thriller qui nous embarque dans l'épopée autobiographique et romancée de la famille de l'écrivaine.
Les membres de sa famille traverseront l'Europe, et même l'Atlantique pour certains, afin de fuir les persécutions nazies. Ce récit intime et bouleversant nous fait vivre "de l'intérieur" ces évènements tragiques. Il nous permet de les comprendre à un autre niveau, celui des émotions.
C'est une bonne piqûre de rappel pour les jeunes générations.
5 Françoise Marché-Latour Le 01/12/2023
Un premier roman émouvant et pudique d'un auteur né au Québec de parents égyptiens.
L'essentiel du livre se passe au Caire dans une famille plutôt aisée et éduquée, le personnage principal est médecin, marié mais peu épanoui dans sa vie personnelle.
Une rencontre va bouleverser cette vie puis le pousser à l'exil. Après 15 ans d'absence il doit revenir mais les retrouvailles familiales ne vont pas se dérouler comme envisagé...
Une belle histoire d'amour à plusieurs niveaux et une description intéressante du poids des traditions et de la famille en Egypte contemporaine.
6 Françoise Marché-Latour Le 15/10/2023
Un titre énigmatique tiré d'un texte d'Antonio Vieira ( 1608-1697): " Pour naître, le Portugal; pour mourir, le monde."
Un roman à base de faits historiques réels mais un roman, foisonnant de personnages pittoresques et d'aventures maritimes diverses, de pirates, de marins sans attaches mais aussi une belle histoire d'amour.
Nous voyageons du Portugal en Inde en passant par le Canal du Mozambique entre 1616 et 1688, pour terminer dans les dunes du Médoc.
Un beau dépaysement!
7 Marché Françoise Le 10/04/2023
A la mort de sa femme, Kaspar trouve ses carnets et comprend qu'elle lui avait caché de nombreux pans de sa vie. En particulier qu'elle avait abandonné une fille à sa naissance. Il décide alors de partir à la recherche de cette fille et découvre qu'elle est elle-même mère d'une jeune fille qu'il va considérer comme sa petite-fille.
Se déroule alors sous nos yeux la rencontre entre ce septuagénaire et cette adolescente, liés par l'amour de la musique, qui apprennent à se connaitre et s'enrichissent mutuellement.
Ce dernier livre de Bernhard Schlink nous fait entrevoir une société allemande marquée par son passé et divisée sur l'attitude à adopter face à ces évènements. Il nous aide peut-être à mieux comprendre ces voisins européens traumatisés par leur situation charnière entre Est et Ouest.
L'histoire est profonde, le style est simple et réaliste, tout en retenue, un très bon livre.
8 Françoise Marché-Latour Le 10/06/2022
Un livre sur l'exil et l'espoir d'une vie nouvelle.
1910, l'arrivée des immigrants à Ellis Island. Un père et sa fille venus d'Italie, une Arménienne, survivante des massacres.
De l'autre côté de la barrière un jeune photographe dont le père a émigré d'Islande et fait fortune à New York, et une prostituée d'origine grecque.
Le livre se déroule sur un jour et une nuit dans le bâtiment où sont " accueillis" les nouveaux venus en quête d'un nouveau départ en Amérique. Quelques rapides incursions dans la vie de ceux qui sont déjà installés. L'occasion d'une longue et profonde méditation sur l'exil et plus largement sur la condition humaine. Un livre émouvant et prenant.
9 Robert Lagadeuc Le 31/03/2022
De nombreux artistes lisent des lettres ou extraits de lettres de personnages célèbres dans l'Histoire. Florilège d'émotions, d'amour, de fantaisie, de colères, de tragique, de légèreté... Les bénéfices de la soirée seront reversés à l'ONG "Bibliothèques sans frontières" pour l'Ukraine.
https://www.franceinter.fr/emissions/soiree-speciale-culture/au-bonheur-des-lettres-du-lundi-28-mars-2022
10 Françoise Marché-Latour Le 18/03/2022
L'Histoire du 20ème siècle à travers la vie d'Elias Gil, jeune Espagnol parti plein d'espoir en URSS en 1933, déporté en Sibérie, qui traverse ensuite la guerre civile espagnole puis la seconde guerre mondiale. L'histoire d'une famille de 1933 à 2002, avec de nombreuses péripéties, des mystères familiaux, des trahisons et des liens avec la Mafia.
Un livre prenant qui résume un siècle de guerres et de massacres, en résonance, hélas, avec l'actualité.
11 Nina Le 28/09/2021
Aie confiance, chaque graine enrichira un petit coin de terre. " Paulo Coelho
12 Françoise Marché-Latour Le 07/08/2021
13 Nicole NADAU Le 24/05/2021
Extrait de La consolation de l'ange de Frédéric Lenoir
14 Catherine HAAS Le 10/04/2021
L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Naïma ne va pas bien et son mal vient d’un silence, de mots qui n’ont pas été prononcés et que l’on a tus parce qu’ils faisaient mal. Les dire aurait été remuer le couteau dans une plaie encore à vif. Mais Naïma ne peut se construire sur du vide, elle a besoin de remplir cet espace vacant qui lui donne le vertige, la nausée. Elle veut savoir. Elle veut connaître le passé de son grand-père, en Algérie, elle, la petite-fille de harki (comme Alice Zeniter).
15 Françoise Marché-Latour Le 09/04/2021
Une famille qui vit à Clichy, les parents d'origine marocaine et les 3 fils nés en France. Lorsque le père meurt subitement les enfants découvrent qu'il souhaite être enterré au Maroc et c'est l'occasion pour les 3 garçons de découvrir, en même temps que les lieux de l'enfance et de la jeunesse de leur père des secrets de famille enfouis depuis longtemps. L'apprentissage de l'appartenance à une double culture et la découverte d'un père que finalement ils ne connaissaient pas. Beaucoup de délicatesse et de sensibilité, une écriture simple et émouvante pour ce livre attachant et qui donne à réfléchir.
16 robert lagadeuc Le 10/03/2021
Un essai lumineux vient de paraître sous la plume de Delphine Horvilleur, femme Rabbin. Et pourtant, le thème devrait plutôt nous assombrir : Vivre avec nos morts paru le 3 mars 2021 aux Éditions Grasset.
L'auteure fréquente beaucoup les cimetières, pas seulement pour accompagner les défunts et leurs proches. La Kaddish qu'elle prononce lors des cérémonies est en fait toujours une prière d'espoir dans le futur et une célébration sensible de la personne disparue.
Dans cet essai d'une grande érudition et d'une empathie émouvante, Delphine Horvilleur nous révèle avec simplicité le sens de mots que nous croyons connaître, venus de l'Histoire, de la Bible, du Talmud ou de la complexe et polysémique langue des Hébreux. Elle nous délivre de la peur, souvent panique, de ce passage mystérieux de la vie au néant.
17 Françoise Marché-Latour Le 06/02/2021
Une belle chronique familiale sur un siècle, de 1908 à 2008 dans le Cantal. Le fils c'est André, qui ne connait pas son père, et ce père immature c'est Paul.
Les chapitres ont pour titre des années: 1908, 1919...sans ordre chronologique, ce qui force lecteur à réfléchir, revenir en arrière etc...et j'ai trouvé utile après avoir fini le livre de rédiger une
brève généalogie datée.
Un beau livre ancré dans le terroir auvergnat et à l'écriture soignée.
18 Robert Lagadeuc Le 21/12/2020
Il y a un an presque jour pour jour disparaissait Marie Laforêt née à Soulac en 1939.On peut voir en replay sur la 3 (TNT) un documentaire où la chanteuse se révèle une personne très attachante, modeste, intelligente, documentaire composé uniquement d'archives, éclairé par un commentaire sobre et sensible de Laurent Ruquier son ami. On s'aperçoit qu'on croyait connaître cette artiste, infiniment complexe et riche, pas vraiment célébrée par la critique ni les media. Et pourtant elle a tourné avec les plus grands metteurs en scène, et des acteurs prestigieux, plus de trente films ; sa discographie est considérable.
https://www.france.tv/documentaires/2135471-marie-laforet-chanteuse-malgre-elle.html
19 Robert Lagadeuc Le 07/12/2020
Une fois n'est pas coutume, je vous signale un essai de Clémentine Autain, députée de Seine Saint-Denis. En cette période inédite que nous vivons entre confinement, déconfinement, contraintes diverses, distanciations sociale, etc. nous voyons que les premiers de cordée chers à notre président sont plutôt tout à fait différents, modestes, exploités, en première ligne, les caissières, les manutentionnaires, ceux qui travaillent, qu'on ne voit pas toujours dans les rayons des des grandes surfaces ? Et l'auteure révèle ce qui devrait être une évidence : nous ne devrions plus supporter le gaspillage et le consumérisme. Nous ne devrions plus accepter que les premiers bénéficiaires de la grande distribution soient d'abord les insatiables actionnaires.
Cet essai nous convainc de l'urgence d'une transformation profonde, sociale et écologique de notre société qui produit ce nous sommes en train de vivre.
* Clémentine Autain - À gauche en sortant de l'hyper marché - éditions Grasset – octobre 2020
20 Robert Lagadeuc Le 14/11/2020
21 Françoise Marché-Latour Le 17/06/2020
Le livre se termine de façon abrupte et ouverte et c'est là, après deux ans et demi de cette vie solitaire et bien remplie, que la narratrice commence ce récit. C'est un livre prenant, on sent à la fois la présence du danger et le bonheur simple d'une existence pastorale et en pleine harmonie avec la nature et les animaux. L'humain n'existe plus que comme une potentielle menace.
22 Françoise Marché-Latour Le 04/06/2020
23 Robert Lagadeuc Le 27/05/2020
La quatrième de couverture dit que « A la ligne » est le premier roman de l’auteur. Mais c’est bien plus, par la forme surtout. En effet ce texte me fait penser à Blaise Cendrars et « La prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France » (1913), même si la pagination n’est pas comparable, 263 pages ici contre moins de 40 au poème de Cendrars. On peut rapprocher « A la ligne » des surréalistes par son écriture poétique en vers libres sans aucune ponctuation, pas même un point à la ligne final.
On lit la fatigue, la souffrance d’un travailleur intérimaire dans une usine de traitement de poissons et crustacés. Les rythmes épuisants de la chaîne, les charges, l’humidité, la chaleur. Le roman nous fait vivre l’ambiance terrible d’un abattoir industriel, les déjections des animaux avant la mort, le poids des lourdes carcasses à pousser pendues à un réseau de rails avec ses aiguillages, les blocages parfois à dégager, le sang partout, les horaires décalés, le bruit…
Au gré des pages, de la danse débridée des lignes inégales, nous rencontrons aussi et c’est un baume apaisant, la littérature, la poésie, la musique et la chanson. Nous fréquentons les Trénet, Barbara, Brel, Ferré, Brassens, Apollinaire, l’Odyssée, l’Histoire ouvrière, les grandes révoltes, les salaires de misère de ces presque esclaves qui rendent possible, entre autre, la nourriture sur nos tables.
Ce livre, paru en 2019, nous jette à la face l’indécence dont nous sommes complices, avec notre innocente indifférence.
La sortie de la crise inédite que nous vivons doit être absolument l’occasion de mettre à la place éminente, qu’elles et ils méritent, tous ces êtres, femmes et hommes, sous estimés et sous rémunérés, ouvriers, pêcheurs, éleveurs, cultivateurs, soignantes et soignants, etc., à qui nous devons notre prospérité et notre sécurité.
24 Robert Lagadeuc Le 10/05/2020
Collection Folio (n° 6771), Gallimard
25 robert lagadeuc Le 03/05/2020
Deux documents à voir sur ARTE Concert et ARTE Culture et Pop
https://www.arte.tv/fr/videos/082763-000-A/joan-baez-the-fare-thee-well-tour/
https://www.arte.tv/fr/videos/042212-000-A/joan-baez-how-sweet-the-sound/
26 Cath Le 20/04/2020
"Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis". Ce chat très attachant perd la vue et ne "voit" plus qu'à travers les yeux d'une petite souris très bavarde et dégourdie qui sait se rendre indispensable.
Raconté par un amoureux des chats, qui aurait été le chat préféré d'un mandarin, ce court récit aux allures de conte pour enfant est un bijou d'humour et de tendresse.
27 françoise marché Le 20/04/2020
Un récit très émouvant écrit tout en délicatesse et sensibilité qui met à l'honneur la relation intergénérationnelle dont on parle beaucoup en ce moment. Un livre qu'on ne lâche pas.
28 Robert Lagadeuc Le 20/04/2020
Luis Sepùlveda est mort du Covid 19 le 16 avril dernier. Nous avons sans doute tous lu "Le vieux qui lisait des romans d’amour". Aussi je vous propose aujourd’hui cette évocation de la région australe du Chili, lieux fantastiques du détroit de Magellan, de la Terre de Feu, des myriades d’îles et de récifs, de chenaux, de golfes où s’abritent les baleines. On y rencontre des aventuriers navigateurs prodigieux ; on évoque la piraterie des temps anciens, le célèbre Francis Drake, un vaisseau fantôme, les indiens Ona, Alacalufes, Chonos, tous disparus depuis des décennies. On y assiste au terrible combat des baleines contre un bateau usine japonais qui chasse illégalement. On fait la connaissance du capitaine Jorge Nilssen, beau personnage qui ne serait pas déplacé chez Jack London ou Joseph Conrad. Peut-être aurez-vous aussi envie de relire Moby Dick cité par Sepùlveda, comme parenthèses ouvrant et fermant ce roman qui est aussi un hymne à la lecture.
A voir sur ARTE Replay : Luis Sepùlveda – l’écrivain du bout du monde.
29 Robert Lagadeuc Le 15/04/2020
Vendredi 10 avril, en prélude à la Fête du livre, nous aurions dû organiser une « soirée conte ». C’était une belle expérience qu’il nous faudra réaliser plus tard, quand la liberté reviendra. En attendant, nous pouvons lire le bref mais très beau conte intitulé "La plus précieuse des marchandises". C’est d’un wagon à bestiaux d’un de ces sinistres convois partis de Drancy pour les camps d’extermination des juifs en Pologne que tombe dans la neige épaisse, aux pieds d’une pauvre bûcheronne, un bébé, une petite fille qui deviendra l’enfant chérie de la pauvre femme et de son pauvre bûcheron de mari pour des années difficiles et dangereuses.
Cette deuxième vie offerte, en place de celle qui devait finir dans la chambre à gaz, ce sacrifice sublime de parents désespérés et leur choix cornélien, l’amour infini de la mère adoptive, éclairent d’une lumière aveuglante la noirceur de tous les génocides. Ce conte est une belle parabole du triomphe irrépressible de la vie.
* Jean-Claude Grumberg, UN CONTE , La librairie du XXI° siècle - Le SEUIL janvier 2019
30 Marie-Claude Fétis Le 10/04/2020
Une jeune femme très mélancolique éprouve le désir de se séparer d’une vieille villa de vacances. Un jour d’automne elle décide de traverser le Médoc, ses vignes monotones et sa vaste et superbe forêt de pins maritimes.
La route est longue, épuisante au crépuscule. Elle aperçoit enfin son village au bord de la mer et sa maison isolée, comme abandonnée au pied de la dune.
Elle n’a qu’un désir : s’allonger sur un canapé et dormir dormir. C’est la désolation autour d’elle, le désordre, la poussière, le sable… Elle convoquera dès demain le responsable d’agence.
Elle se repose quand elle perçoit un bruit de clé. La porte d’entrée s’agite, s’ouvre et... L’AVENTURE COMMENCE. Elle sera belle, surprenante, riche de rencontres au cœur des éléments en furie, du vent d’équinoxe, du bruit de l’océan, du sable des dunes qui roulent et du balancement de la forêt.
Le village est tout proche avec son café, sa supérette, ses habitants. Peut-être les reconnaîtrez-vous…
Il y aura toujours la mer, la plage, la belle forêt, l’Amour et l’amitié.
Il m’a semblé retrouver parfois l’esprit de notre ami Eric Holder et sa belle connaissance des habitants et des villages du Médoc.
31 françoise marché Le 09/04/2020
32 Robert Le 08/04/2020
Catherine nous a judicieusement proposé de découvrir des oeuvres d'art avec Artips.fr. Peut-être aimeriez-vous découvrir l'art d'écrire des haïkus, ces très courts poèmes d'origine japonaise. Vous pourriez aimer en écrire. Pourquoi n'imaginerions-nous pas une soirée lecture de nos modestes créations après l'été quand écume.doc reprendra ses activités ? Pour connaître les règles simples d'écriture allez sur : http://www.tempslibres.org/tl/fr/theo/mode01.html
Pour lire des haïkus japonais (traduits) allez sur : https://www.eternels-eclairs.fr/haikus-japonais.php#VIII
Et aussi le livre de Philippe COSTA si vous pouvez vous le procurer (Petit manuel pour écrire des haïku - Piquier poche)
33 nicole nadau Le 07/04/2020
34 Robert Lagadeuc Le 06/04/2020
En ce temps de pandémie où le Monde, comme le Bateau ivre de Rimbaud, semble dériver sans fin vers un terrible naufrage inévitable, j’ai pensé à ce grand poème, présenté par le poète aux Parnassiens alors qu’il vient de rejoindre Verlaine en septembre 1871. Il a dix sept ans !
J’ai longtemps tenu ce poème en haute estime, surtout sa version mise en musique et chantée par Léo Ferré* avec l’emphase, la grandiloquence, l’outrance même qu’on lui connaît.
Louis Aragon considérait qu’admirer Le Bateau ivre est un signe de vulgarité de l’esprit. Euh ! Relisons donc avant de juger. Je dois dire qu’après ma relecture je suis assez tenté de suivre Aragon. Le jeune Rimbaud semble surtout y faire crânement étalage de sa maîtrise de l’écriture poétique.
C’est peut-être aussi pour montrer à Verlaine qu’il applique sa conception musicale de la langue, ou même qu’il évoque la dérive de leur relation personnelle sulfureuse et sa nécessaire disparition. Et on connaît la suite, aventureuse et tragique !
Que cela ne vous empêche pas de relire les poèmes d’Arthur Rimbaud, dont Le bateau ivre qui est quand même une belle œuvre.
* Léo Ferré : Ludwig… l’Imaginaire… Le bateau ivre (RCA – PL 37 682)
35 Cath Le 06/04/2020
Il existe l'équivalent pour les sciences : https://artips.fr/Sciencetips/ et pour la musique : https://musiktips.fr/
36 françoise marché Le 05/04/2020
"Je ne viens d'aucun pays, d'aucune cité, d'aucune tribu. Je suis fils de la route, ma patrie est caravane, et ma vie la plus inattendue des traversées."
Amin Maalouf nous conte la vie et les aventures extraordinaires d'Abou-I-Hassan, né à Grenade le 5 décembre 1488 au temps où la ville était musulmane. De Fez à Constantinople en passant par Tombouctou et Le Caire via Alexandrie, il traversera le Moyen-Orient avant d'être capturé et baptisé par le Pape qui en fait son géographe. Mais ses aventures ne s'arrêtent pas là...
Un récit haletant et sans temps mort servi par la belle écriture d'Amin Maalouf qui nous transporte dans ce conte oriental.
37 nicole nadau Le 04/04/2020
38 Robert Lagadeuc Le 03/04/2020
J'ai vu et entendu sur ARTE Concert la chanteuse malienne Rokia Traore, une des plus belles voix d'Afrique, à l'égal sans doute de la béninoise Angélique Kidjo. Ce concert avait lieu à la Maison de l'UNESCO à Paris le 20 janvier 2020 à l'occasion de la "Semaine du son" dont elle était la marraine.
Sur scène, dans cette salle immense, elle semble occuper tout l'espace avec une économie apparente de mouvements, une danse presque immobile, une beauté et une élégance folles, une voix puissante et tendre, un sourire rayonnant. Elle chante des classiques Mandeka, des chants populaires de l'épopée Mandingue, accompagnée par des musiciens et leurs instruments la plupart traditionnels.
Peut-être serez-vous surpris au début, mais je gage que vous allez très vite tomber sous le charme.
https://www.arte.tv/fr/videos/094804-000-A/rokia-traore-en-concert-a-l-unesco/
39 françoise marché Le 03/04/2020
40 CATH Le 01/04/2020
Voici un extrait de celle d'aujourd'hui : "Un soupçon de bonheur"
"HIER, MARCHANT PRÈS DE CHEZ MOI dans le respect des consignes, un bruit inhabituel m’est parvenu d’une cour voisine. En m’approchant, j’ai reconnu les rebonds sonores d’un ballon de basket contre le sol bitumé, et c’était comme un cœur qui battait la chamade au milieu du quartier silencieux. Un signe de vie. Le nez collé à la grille j’ai vu deux hommes..."
Pour lire la suite, aller à la page https://le1hebdo.fr/journal/actualite/journal-covid-19-67.html#
41 nadau Le 01/04/2020
42 Robert Lagadeuc Le 31/03/2020
Avant de revenir à la musique comme promis, je conseille, pour en avoir vu plusieurs, la série consacrée à quelques grands musées dans le monde. Sur les replays de la chaîne franco-allemande ARTE, tapez la recherche "La magie des grands musées". Vous irez ainsi à Vienne, Berlin, New York, Florence, Amsterdam, Paris (Orsay), Madrid (Le Prado).
Ces documents sont très bien faits, didactiques et souvent une personnalité invitée est une belle rencontre avec quelques oeuvres importantes. Ainsi, au musée du Prado à Madrid, l'invitée est la mezzo soprano américaine Joyce DiDonato. Sa lecture de trois oeuvres majeures est un bonheur. D'abord "Les Ménines" de Velasquez, ensuite "El Tres de Mayo" de Goya et enfin l'extraordinaire "Jardin des délices" de Jérôme Bosh. Elle n'explique rien, elle dit son émotion, on dirait qu'elle se promène, se fondant dans la toile, dialoguant avec les personnages, portant un regard émerveillé ou parfois effrayé sur ce grand mystère de la beauté.
43 Françoise Marché-Latour Le 30/03/2020
Je suis en train de lire " Les derniers jours de nos pères" de Joël Dicker. Le livre se passe durant les années 1942, 43 et 44, et décrit un épisode peu connu de cette période, la mise en place par Churchill du S.O.E., Special Operations Executive, un groupe de volontaires de tous pays pour devenir agents secrets basés en Grande Bretagne et intervenant partout en Europe. Un très beau livre très émouvant, une belle tranche d'Histoire. Je pourrai vous le prêter si vous voulez.
44 Robert Lagadeuc Le 30/03/2020
Le roman est habité par par des personnages emblématiques de chaque catégorie qui peuplent ce monde terrible. Il y a, outre Eugénie, Madame Geneviève, l'intendante figurant l'Institution en plus de Charcot et Louise, une vraie malade exhibée chaque mardi par le neurologue lors de ses cours publics plus prisés que le théâtre de boulevard.
En cette année 1885, pour la mi-carême, comme chaque année, Charcot organise "Le bal des folles" où se presse le Tout Paris. Les internées costumées de manière baroque croient vivre un moment de liberté et peut-être de rencontre amoureuse, de lumière dans leur obscurité de recluses. Les bourgeois viennent s'encanailler dans cet événement méprisable.
C'est pourtant lors de cette triste fête que se dénouera le destin d'Eugénie et se recomposera celui de Louise et de Madame Geneviève.
Victoria Mas mène, avec une maîtrise étonnante du style, de la composition et de la documentation historique, une fiction qui, n'en doutons pas, a des accents terribles de vérité.
45 Robert Lagadeuc Le 28/03/2020